Mais le pire restait le lieu choisi pour camper.
- Moon... commença Danny.
- J'te parle pas, répliqua immédiatement l'intéressée.
- Tu viens d'le faire... se moqua le bouclé.
- Laisse, c'est une tête de mule... commenta Texas.
- Moon ! insista pourtant Danny.
- C'est vrai que toi aussi, souffla la jeune fille, levant les beaux yeux verts vers le ciel.
- Même pas vrai !
Commença alors un combat puéril de « si » « non » entre ces deux là, tandis que Tom et Giovanna, qui se trouvaient un peu plus loin, étaient déjà bien réconciliés... et ça se voyait. Dougie, assis en tailleur par terre, les regarda s'embrasser un instant avant de repartir sur DougieLand, caressant distraitement Flea. Harry, lui, observait attentivement Monica, assise entre les jambes du bassiste, et s'agitant légèrement, son portable à la main. Finalement, au bout de cinq bonnes minutes, il se décida à lui parler.
- Moon ? Tu sais qu'y'a pas de réseau ici ?
- QUOI !?!?! hurla-t-elle, interrompant la dispute de Texas et Danny.
- J'hallucine, c'est c'que j'voulais te dire tout à l'heure et...
- Toi j'te parle PAS ! T'as laissé le blondinet me trainer ici alors que tu sais que j'aime pas ça !! cria la brunette en se relevant d'un bond. Comment j'appelle Teen maintenant ??
- Roh, c'est bon, vous êtes pas siamois non plus, tu peux vivre sans lui et inversement, lâcha le bouclé avant de croiser le regard vert foudroyant de Texas.
Immédiatement, il sut qu'il l'avait attaquée sur un point sensible, et se prépara à encaisser les mille insultes qu'elle s'apprêtait à lancer. Perturbée par l'ambiance électrique, Flea aboya, sortant son maître de sa transe. Dougie, jusqu'alors spectateur du conflit, attrapa la main de l'héritière, mais elle ne pouvait accepter que Danny n'insulte sa relation avec son frère. Il ne pouvait pas revenir tout sourire et balayer en un mois tout ce que son jumeau avait fait pour elle pendant six ans, ni la relation fusionnelle que ça avait établi.
Elle retira sa main de l'emprise de Dougie et lança un regard plus que noir au guitariste, penaud. L'intervention du châtain aurait au moins permis une chose. Elle ferait court. Très court. Alors avant de s'éloigner, Monica lâcha d'un ton cinglant :
- J'te déteste.
Après cette froide déclaration, tous les quatre restèrent figés. Même Dougie n'osait pas réagir, car lui, le benjamin de la bande, il avait vu Danny l'air sincèrement blessé par ces trois mots, et ça le perturbait carrément... Lançant un regard vers Harry, il vit que celui-ci était tout autant retourné par l'état de leur guitariste, mais indiqua tout de même d'un signe de tête qu'il valait mieux qu'il n'aille pas voir l'héritière.
Texas, elle, avait tout à fait conscience de l'impact de ces mots sur le frisé. Elle lui avait dit les mêmes sept ans avant, à contre c½ur, pour l'éloigner de l'enfer que devenait sa vie. Se rapprochant de lui, elle le serra le plus fort possible, laissant le visage de son ami se perdre dans la chevelure châtain. Doucement, elle lui murmura des paroles en français, que Dougie ne comprit donc pas, et qu'Harry ne pensa même pas à traduire.
Finalement, elle se releva, et époussetant son jean, interpella le batteur qui redescendit pour lui indiquer, toujours sans un mot, qu'ils s'occuperaient de leur ami.
Texas se glissa dans la tente où Monica avait trouvé refuge, sans aucune idée de ce qu'elle pourrait bien lui dire, à part peut-être...
- Moon... Faut que t'arrêtes de t'énerver comme ça à tout bout de champ... commença-t-elle.
- Tu veux vraiment qu'on parle de champ ??? s'énerva à nouveau la petite brune.
- Arrête ça tout de suite, la contra Texas d'une voix autoritaire, sans se soucier du regard noir face à elle.
- Génial, parce que t'es de son côté en plus... marmonna Monica.
- Mais j'suis dans le camp de personne ! Mais j'peux pas accepter que tu blesses les gens comme ça, et surtout pas Danny.
- Il arrive comme ça, après six ans, et il croit vraiment que j'vais le laisser...
- Il est pas habitué !! Quand il est parti c'était la guerre entre Quentin et toi, comment tu veux qu'il s'habitue comme ça au fait que sa présence soit limite vitale pour toi ? T'étais plus proche de Dan' que de ton frère avant...
- Les temps changent...
- Et les gens aussi. Le fait d'avoir mûri séparément ne va pas gâcher une amitié pareille !
Monica sortit son visage de ses bras, posés sur ses genoux repliés contre elle, et encore une fois, pencha la tête sur le côté, prenant son temps pour répondre.
- S'il me reparle encore une fois comme ça de... commença-t-elle.
- Plus jamais ! Juré ! ... J'lui parlerai ! promit Texas devant le regard suspicieux de son amie. Mais toi, t'arrêtes de chercher la p'tite bête tout le temps !
- La p'tite bête... pas besoin de chercher, ça PULLULE ici !! Je veux ma pollution, mon métro et du réseau moi ! En fait, j'suis la seule saine d'esprit dans l'histoire, vous êtes tous masochistes, vous kiffez les trucs là... les vaches... et vous trouvez les papillons jolis... commentait Monica, se glissant dans un sac de couchage en continuant de déblatérer. Franchement, dormir à même l'HERBE quoi ! Ok, y'a un mini truc entre, mais y'a pleins de cons qui ont inventé des trucs style la moquette, les immeubles, les matelas, les portes... Sérieux, y'a même un type, un jour il s'est réveillé et il a eu l'idée géniale d'inventer les TOILETTES ! Comme quoi, y'a mieux qu'Einstein et sa bombe atomique... continua-t-elle, avant d'enfouir aussi sa tête dans le sac de couchage, trop grand pour elle.
La jeune fille le referma même au maximum, histoire d'être le moins en contact avec les lieux, tandis que Texas la regardait faire, allongée sur son sac, se laissant bientôt emporter par le sommeil, bercée par le son de la voix de Monica, qui continuait à parler toute seule à l'intérieur de son cocon.
C'est hallucinant. J'me mets en grève, les gens apparaissent, c'est de la MAGIE ! Enfin, continuez comme ça, ce petit coup de gueule a démontré qu'un commentaire, c'est rien... Les commentaires, c'est un peu comme le pourboire pour le serveur. Quand c'est bien, vous en mettez un peu, si c'est pas bien, vous mettez un centime pour bien faire chier le peuple et vous vous cassez loiiiiiiiiiiin, donc maintenant, à vous de voir si cette fic mérite un pitit commentaire sur chaque suite ou pas.
Enfin bref ! Je vous ai mis une double suite, histoire que vous ne restiez pas (encore) sur une engueulade entre Danny et Moon, mais en même temps, avec des caractères pareils, ça risque d'arriver. Et puis, vous découvrez une nouvelle facette de Texas, et c'est pas fini...
A part ça, y aurait-il des perverses parmis vous ? Obligé, fan de McFly et perversité limite ça va ensemble... je crois... Toujours est-il qu'après another night à délirer sur tout et n'importe quoi (et encore, c'était rien par rapport à dimanche... lundi... ça me perd dans les jours tout ça ><), Morgane et moi même avons réussi à survivre à nos crises de fous rires et de bavage nocturne (qui veut un exposé sur les bienfaits du bavage sur clavier ?) malgré, entre autres, cette vidéo. Je cite : parce que j'ai l'esprit mal tourné et que j'suis pas la seule.
Musique maintenant. J'ai trouvé ça de part mes multiples errances sur sky'. Il parait que c'est une chanson dans les Frères Scott, mais vu que j'regarde pas... (le seul épisode que j'ai "vu", ils crevaient presque tous --', mais bon, ils ont du tous ressuciter donc tout va bien :D) Et puis celle-là aussi. J'crois que c'est le titre... manque plus que Tom nous écrive un p'tit trucounet avec le même titre et on aura fait le tour...
Je crois que j'ai tout dit... so... See you soon, baboon ! (dans quoi j'ai vu ça moi déjà... --')
Pic : Ce clip, dans le genre chef d'oeuvre de bavage, c'est pas mal placé...
(bon, évidemment, on compte pas Please please *souvenirs, coeur qui s'emballe*
ni The heart never lies, un mec sous la pluie, c'est toujours sexy et... *dead de trop se souvenir*)
Where-Rainbows-End, Posté le mercredi 11 mars 2009 16:20
Je sais que la flemme me sera passée et je commenterai en temps . JE LE SAIS !
Ok, je sors. Bonne semaine ! ==>